Suite des notes de Freud (page 119 et 121) Liliane Fainsilber Sous le titre VII "
encore un nouveau rêve fait chez Elise Feuerbach ". Ce fragment de texte
n'est pas très clair. Elise est un amour d'enfance. Il en a été épris
quand il avait quatorze ou quinze ans. Elle avait un frère idiot. Il
semble que cette fois-ci Freud évoque non pas une pensée prémonitoire mais
un rêve prémonitoire raconté par Ernst. Mais on ne sait pas si c'est ce
nouveau rêve qui est en question ou un autre plus ancien : il note qu'en
décembre il rêva de ses funérailles (celle du frère) et que l'enfant
mourut peu après cette époque. Mais la série des prémonitions continue. Freud indique que Ernst se considérait comme un voyant. Or il vient d'indiquer que quelques-unes de ses dites prémonitions, par exemple l'idée qui lui venait de rencontrer tel ou tel, était liée à ce que sa sœur lui avait indiqué comme étant " la vision indirecte ". C'est-à-dire donc qu'il avait déjà vu, sans le savoir, la personne qu'il allait rencontrer et avait donc pensé à elle. Ce don de voyance est donc lié, là aussi, à la vision. Il me semble que l'ensemble de ces notes de Freud est mis sous l'égide du regard, comme objet petit a. |