Dora ou la reconstruction d'une histoire personnelle

L'état morbide

Synthèse de notes de lecture


J'ai choisi de présenter mes notes de lecture sous la forme d'un tableau en mettant en valeur les thèmes suivants :


Les relations de Dora et de sa famille

Les symptômes de Dora

Les traumatismes de Dora

La théorie psychanalytique

La technique psychanalytique

P 11/12/13 La famille et les proches

Père de Dora, grand industriel, intelligent et actif, a été malade, Dora a de la tendresse pour lui.

Mère peu instruite et inintelligente, obsédée du ménage.

Frère proche de la mère de Dora, aîné de Dora d'un an et demi.

Tante qui meurt de cachexie, modèle pour Dora.

Père et Mme K très proche.

P 12

Historique des symptômes

- 8 ans, troubles nerveux

- gène respiratoire permanente après une excursion en montagne

- maladies infectieuses après son frère, et de façon plus accentuée

12 ans

migraines, et accès de toux nerveuse, en même temps puis séparément

16 ans : disparition de la migraine et persistance de la toux

18 ans : la toux persiste, période de trois à 5 semaine, avec aphonie complète.

P 16,

La scène du lac Freud raconte la scène au bord du Lac, M.K. Tente d'embrasser Dora, qui lui donne une gifle et rompt toute relation avec lui.

P 7et 8, L'hypothèse des conditions organiques de l'hystérie Freud fait allusion aux conditions organiques de l'hystérie. « Il doit, en même temps, me permettre de soutenir publiquement, pour la première fois à l'aide de détails ne pouvant plus prêter à malentendu, une partie de mes opinions sur les processus psychiques et les conditions organiques de l'hystérie. »




P 7 La technique de l'interprétation des rêves Freud fait allusion à la technique psychanalytique d'interprétation des rêves. Technique dont la connaissance est indispensable au psychanalyste.

« Bref, le rêve est l'un des détours servant à éluder le refoulement, un des moyens principaux de ce qu'on appelle la représentation indirecte dans le psychisme. »



P 16, Les relations entre Mme K. et le père de Dora. On en apprend plus sur le Père de Dora et Me K. et la vision qu'en a Dora et son père. Celle-ci considère que son père et Me K sont amants. Le père de Dora parle de sincère amitié.

P 14 Historique des symptômes

Fièvre et crise d'appendicite après la mort de sa tante, il semble que Dora ait eu 17 ans à ce moment là.

18 ans :Dépression et troubles du caractère

« mécontente d'elle même et des siens », désagréable avec son père et sa mère.- désinvestissement social

- épisode délirant et évanouissement après menaces de suicide.

P 18, la scène du magasin.

Dora reste au magasin de M.K. Celui-ci tente de l'embrasser sur la bouche et la serre contre lui. Il s'ensuit :

- une phobie chez Dora : celle de rencontrer un couple en conversation intime

- Une sensation de dégoût

- Une sensation de pression sur le thorax.

P8 et 9, l'amnésie et la paramnésie font partie de la névrose hystérique.

« Des considérations d'ordre théorique nous incitent à considérer cet état de la mémoire comme un corrélatif nécessaire des symptômes hystériques ».

P 13 La demande d'analyse

on apprend que Dora va en analyste sur l'ordre de son père. Comment prendre en compte cette demande d'analyse

P 21/22. Les relations entre Mme K. et le père de Dora

Dora reproche la relation entre son père et Mme K. Lorsque Me K. est absente, le père a des quintes de toux. « Pendant les promenades en commun, papa et Mme K. savaient toujours s'arranger de façon à rester seuls.[...] Papa aurait aussi commencé à faire des cadeaux importants à Mme K. »

P 14, Freud récapitule les symptômes de Dora et fait le diagnostique de petite hystérie.


p15, Freud évoque l'étiologie des symptômes hystériques

« Conflit des états affectifs et atteinte de la sphère sexuelle. »

P15, L'analyse va au delà de l'apparence des choses Freud fait une investigation en profondeur, et ne se contente pas de la surface. Freud est tenace, nous le verrons plus tard.  « Certes, il ne faut pas s'attendre, lorsqu'il s'agit de choses devenues pathogènes du fait de leur tendances à se cacher, à ce que les malades aillent les offrir d'eux mêmes au médecin ; il ne faut pas non plus se contenter du premier « non » s'opposant à l'investigateur. »


P 22 Les relations entre M.K. et Dora

« Elle rencontrait souvent aussi M.K ; il la suivait toujours des yeux et, l'ayant un jour aperçue seule, il l'avait suivie un grand bout de chemin pour savoir où elle allait, afin de s'assurer si elle n'avait pas, peut-être, un rendez-vous. »

P 18, suite à la scène du magasin :

- une phobie chez Dora : celle de rencontrer un couple en conversation intime. Freud suppose que Dora a ressenti le membre viril de M.K. En érection, En voyant un couple en tendre conversation, on peut supposer que l'homme puisse entrer en érection, et Dora serait menacée de vivre à nouveau le traumatisme.

- Une sensation de dégoût

- Une sensation de pression sur le thorax. Freud explique cette sensation par un déplacement de la sensation génitale qu'a pu ressentir Dora au cours de cette étreinte. (pression du lelbre viril et excitation clitoridienne). On peut supposer qu'elle ait ressenti une excitation au niveau des seins. Mais Freud ne le précise pas.



P 17 Dans l'étiologie de l'hystérie, le traumatisme recherché doit remonter à l'enfance, «  Il faut ajouter maintenant qu'une partie des symptômes -la toux et l'aphonie- s'étaient manifestés avant le traumatisme [...]. Nous devons donc, si nous ne voulons pas renoncer à la théorie traumatique, reculer jusqu'à l 'enfance pour y chercher des influences ou des impressions pouvant avoir un effet analogue à celui produit par un traumatisme. »

P 16 la demande d'analyse est faite par le père.

P 23, Dora et son père. Dora est ambivalente envers son Père. Elle a de la tendresse et lui en veut.

P 23, parfois, conviction délirante :

« Lorsqu'elle était exaspérée, l'idée s'imposait à elle qu'elle était livrée à M.K. en rançon de la complaisance dont celui-ci témoignait vis à vis de sa propre femme et du père de Dora. » Mais Dora est critique envers ce délire. « à d'autres moments, elle reconnaissait s'être rendue coupable d'exagération en proférant de tels discours ».


P 18, le dégoût dans l'hystérie dans la description des symptômes hystériques, Freud propose une hypothèse pour le dégoût par rapport à la sexualité. La méconnaissance des fonctions sexuelles au moment du traumatisme et un déplacement : le pénis est associé à la fonction d'uriner, et un déplacement peut se faire entre pénis et bâton fécal. Le dégoût serait associé à la merde et à l'urine.

P 17 Freud fait part de la neutralité et de son refus de prendre parti. « Mais j'avais depuis longtemps Résolu de ne me former une opinion sur l'état véritable des choses que lorsqu'il m'aurait été donné d'entendre aussi l'autre son de cloche.. »

P 24. On s'aperçoit que Dora a à un moment donné favorisé les relations entre son père et Mme K. Dora et sa gouvernante. On apprend aussi que Dora a été très proche d'une gouvernante, et lui en a voulu ensuite, parce qu'elle avait utilisé Dora pour se rapprocher de son Père. Il semble que Dora ait fait la même chose envers les enfants K. pour se rapprocher de M.K. Ce qu'elle ne voit pas pour elle même, elle le voit, par un mécanisme de projection, chez la gouvernante. Et les reproches faits à son père, sont contre elle même. C'est elle à un moment donné qui a favorisé les relations Père/Mme K.


P 25, le mécanisme de la projection : Dora projette sur son père les reproches qu'elle pourrait se faire, parce que les motifs en sont difficilement avouables.



P 23, Freud évoaue les idées prévalentes : « On s'aperçoit bientôt, que de telles idées, inattaquables par l'analyse, ont été utilisées par le malade pour en masquer d'autres qui voudraient se soustraire à la critique et à la conscience. » et le mécanisme de la projection. « Une série de reproches contre d'autres personnes laisse supposer une série de reproches de même nature dirigés contre soi (remords) » Ces mécanismes se manifestent dans la formation du délire et des symptômes paranoïaque, lorsqu'ils deviennent systématiques.


P 29, l'acte psychanalytique, Freud pose l'interdit de l'inceste, entre Dora et son père. Celui-ci ne doit pas céder au chantage de Dora qui souhaite le voir rompre ses relations avec Mme K.

« J'espérais, d'ailleurs, ajoutai-je, qu'il ne céderait pas ».

P 24, Freud évoque les « tendres relations » entre Dora et Me K.

P 26 La toux de Dora :, elle coïncide aux absences de M.K., dans la coïncidence, au départ, puis dans la durée. « En observant Mme K. elle avait appris rapidement comment se servir utilement des maladies ».

Dora repère quels peuvent être les bénéfices d'un symptôme et reproduit inconsciemment ce qu'elle a observé chez d'autres.


P 28/29 La complaisance somatique du symptôme hystérique. Freud insiste sur le fait que le symptôme n'a pas de signification particulière de prime abord, mais utilise une faiblesse à un moment donné pour s'installer. Ensuite le symptôme prend sens. « Ce sens, le symptôme hystérique ne l'a pas de prime abord, il lui est conféré, il est en quelque sorte soudé avec lui, et peut-être différent dans chaque cas, selon la nature des pensées qui cherchent à s'exprimer. » Freud ici pose la choix de la névrose hystérique plutôt qu'une autre forme. C'est parce que le corps peut accueillir le symptôme que celui-ci l'utilise. « Les processus psychiques sont, dans toutes les psychonévroses, pendant un bon bout de chemin les mêmes, c'est ensuite seulement qu'entre en ligne de compte la complaisance somatique qui procure aux processus psychiques inconscients une issue dans le corporel »

P 32 La thérapeutique pour la névrose, est de pouvoir supprimer les bénéfices de celle-ci. Certaines guérisons spontanées peuvent apparaître, lorsque les circonstances suppriment les motifs de celle-ci.

P 25, le complexe d'oedipe apparaît chez Dora de diverses façons :

-par l' amour Mère/Fille

- Dora recherche l'amour exclusif de la mère à travers la gouvernante ainsi qu'à travers Mme K.

elle en veut à ces femmes lorsqu'elle s'aperçoit qu'elles aiment son père.

- Ces deux femmes ont en commun d'aimer le Père de Dora.

Par l'amour pour M.K. : - Dora veut prendre la place de Mme K. en s'occupant des enfants K. Ainsi, elle pourrait se rapprocher de M.K. L'ambivalence du conflit oedipien est présent chez Dora.

P 27 La toux de Dora : elle dure de trois à six semaines, le temps de l'absence de M.K. La toux reste signifiante dans la durée, mais pas concomitante à l'absence,. Il semble que plus une pensée est gênante, plus le refoulement intervient et le symptôme est difficile à décoder.


P 30 Les bénéfices de la névrose

Les bénéfices primaires et secondaires (il est parfois difficile de les distinguer), sont évoqués par Freud. « L'existence d'un profit primaire de la maladie doit être reconnu dans toute névrose , le fait de devenir malade épargne tout d'abord un effort, il est donc, au point de vue économique, la solution la plus commode dans le cas d'un conflit psychique. ». Les bénéfices secondaires de la maladies, sont souvent découverts à un moment donné, dans l'enfance, à l'âge adulte, le choix de la névrose ne fait que reproduire ce qui a déjà été efficace à un moment donné. Ces motifs sont souvent inconscients. Ils peuvent être intérieurs ou extérieurs.

P 33, transformation d'une pensée en son contraire.

C'est un des processus de formation de l'inconscient aussi présent dans le travail du rêve. Freud observe ce processus à plusieurs reprises, il affirme que l'inconscient ne reconnaît pas la négation.

P 40/41, le complexe d'oedipe Dora s'identifie tour à tour aux femmes de son père : à Mme K. par la toux, à sa mère par la jalousie. En effet, sa mère devrait montrer de la jalousie mais n'en montre pas. Dora a pris la place de cette mère, lorsque son père était malade dans les soins donnés à son père, et son père a admiré son intelligence précoce. En fait, Mme K n'est pas la rivale de sa mère, mais sa rivale à elle. Dora ne veut pas trop le reconnaître chez elle, mais par projection, reconnaît ce complexe chez sa cousine.

P 27 L'aphonie de Dora, elle correspond à l'absence de l'être aimé, à ces période là, Dora écrit beaucoup, il semble qu'elle n'ait pas besoin de parler à M.K. Donc perde sa voix.


P 33 Le caractère sexuel du symptôme névrotique «Une des significations du symptôme correspond à la représentation d'un fantasme sexuel. » Mais ce n'est pas la seule signification, il peut y avoir d'autres significations, il y a surdétermination.

P 34 /35La neutralité Le patient doit absolument parler de tout, y compris de sa sexualité. C'est une condition indispensable, surtout pour l'hystérique. Pour cela, il n'a pas à faire part de ses états d'âme quant à la sexualité. «Je trouve, par exemple, superflu qu'un médecin décrivant les déviations de l'instinct sexuel profite de toute occasion pour intercaler dans le texte l'expression de son horreur personnelle de choses si répugnantes »

P 41, l'amour pour M. K. Pourquoi cet amour évident s'est transformé en reproches envers son père ? Il y a des preuves de l'amour de Dora envers M.K. Il y a ambivalence envers M.K. Cet amour, mais aussi cette haine, Dora refoule l'amour qu'elle a pour lui et réveille l'amour inconscient qu'elle a pour son père, afin de masquer ce qu'elle éprouve pour M.K.

P 43/44 L'attirance vers les femmes. Il semble que Dora ait une inclination envers Mme K. Son sentiment de jalousie envers son père et le souhait qu'il rompe avec Mme K. Cette particularité inconsciente de Dora se traduit aussi envers sa cousine, et sa gouvernante. Il semble qu'elle se soit sentie trahie par sa gouvernante et par Mme K. à cause de son père. Plutôt que de chercher du côté de l'homosexualité chez Dora, il serait préférable de voir ici une identification masculine de Dora....

P 29, Les motifs de la maladie de Dora, détourner son père de M.K. Ceci après la scène au bord du lac. Les évanouissements, et les reproches à son père.


P 36 névrose et perversion Freud présente l'origine des tendances perverses, en matière de sexualité, sans jugement moral. «Les perversions ne sont ni des bestialités, ni de la dégénérescence dans l'acceptation pathétique du mot. Elles sont dues au développement de germes qui sont contenus dans la prédisposition sexuelle non différenciée de l'enfant. Germes dont la suppression ou la dérivation vers des buts sexuels supérieurs -la sublimation- est destinée à fournir les forces d'une grande part des oeuvres de la civilisation. » Ainsi, il peut y avoir création de fantasmes inconscients à différents stades de développement de la sexualité infantile, qui deviennent fantasmes névrotiques. Le pervers, lui, agit ses fantasmes, ainsi, Freud affirme : «  les psychonévroses sont, pour ainsi dire, le négatif des perversions. »

P 41/42, La négation

Elle n'existe pas dans l'inconscient.

«Le degré de décision de ce « non » laisse en quelque sorte mesurer l'intensité du refoulement ».

Ce qui permet à Freud de saisir les pensées inconscientes d'un patient.




P 32 Les motifs de la maladie de Dora, évanouissements, dépression, reproches à son père. « Attendrir son père et le détourner de Mme K. »

Les reproches à son père Dora fait de virulents reproches à son père après la scène au bord du lac, et ,notamment celui de tenir pour imaginaire la scène au bord du lac. Freud suppose que ces reproches masquent d'autres reproches que Dora se fait à elle-même.

La toux de Dora elle persiste en même temps que les reproches faits à son père.



P 38 Les symptômes hystériques Ils peuvent avoir simultanément plusieurs significations, conjointement à la coexistence de plusieurs désirs inconscients. Le symptôme peut aussi changer de signification au cours des années. Freud emploi l'expression, pour cette particularité, d'économie du symptôme. «C'est comme un trait conservateur de la névrose, de garder, si possible, le symptôme une fois constitué. »



P 33 La toux de Dora Il semble que par la toux, Dora s'identifie à Mme K et reproduise une situation fantasmatique. Dora aurait compris l'impuissance paternelle. Bien qu'elle affirme le contraire. Les rapports entre Mme K. et le Père de Dora seraient des rapports oraux et la sensation de chatouillement dans la gorge entraînant la toux serait la représentation d'un fantasme de fellation.


P 38/39 Idées prévalentes

Il y a parfois des idées fixes qui reviennent sans cesse et qui ne disparaissent pas par le raisonnement, ces idées sont souvent présentes dans la mélancolie. La pensée prévalente est une réaction à une pensée contraire inconsciente (pensée réactionnelle). Plus l'idée contraire est refoulée, plus l'idée consciente est forte et difficile. Le seul moyen de s'en débarasser est de lever le refoulement.




P 37 La toux de Dora

Dora a développé dans l'enfance, un fantasme de succion du sein. L'objet de la succion orale s'est déplacé sur le pénis puis a été refoulé. La toux de Dora est surdéterminée, elle a plusieurs significations.


P 40, le complexe d'oedipe provoque des névroses lorsqu'il n'a pas bien été résolu dans l'enfance, il est fort accentué lorsqu'il y a eu notamment séduction ou excitation sexuelle. Il est très présent chez les enfants précoces aussi.



P 39 Idées prévalentes Dora veut absolument la rupture entre son père et Mme K. Mais la pensée contraire inconsciente n'est pas très claire.

P 45 Ls idées prévalentes de Dora, ont pour fonction de réprimer l'amour pour M.K. Et masquer l'amour pour Mme K. Ce que dit Dora : « Son père l'a sacrifié à cette femme. » et « enviait à Mme K. la possession de son père » est en fait une traduction des pensées inconscientes : Dora enviait à son père l'amour de cette femme et ne pardonne pas la trahison de cette femme. Ce qui traduit la coexistence dans l'inconscient de pensées de jalousies : la jalousie féminine et la jalousie analogue à celle qu'aurait éprouvée un homme.



P 41, La projection L'inconscient reconnaît chez l'autre ce qui est inavouable chez soi. Dora reconnaît en effet l'amour de sa cousine pour son oncle....





P 43 les sentiments gynécophiles. Il semble qu'elle apparaisse au moment du conflit oedipien, à l'adolescence. L'attirance vers le même sexe est renforcée dans la névrose. «Là où chez des femmes et des jeunes filles hystériques, la libido sexuelle dirigée vers un homme a subi une régression énergétique, on trouve régulièrement à la place que la libido dirigée vers la femme a subi une sorte de renforcement, cette inclination peut même être partiellement consciente. »

P 45-46 «Ces sentiments virils, ou pour mieux dire, gynécophiles, doivent être considérés comme typiques dans la vie amoureuse inconsciente des jeunes filles hystériques. »



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